Top articles
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Franz tout entier
" Franz, Franz, Mon très cher Franz , s'écria la logeuse, vous n'oublierez pas, en rentrant ce soir, de vous déchausser!" et elle ne put s'empêcher de penser en même temps ce qu'elle avait toujours voulu : Franz, tout entier, pour moi toute seule. (Cliquer...
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Albert au petit jour
" Le jour se lève sur une mer houleuse, pleine de paillettes d'acier. Le ciel est blanc de brume et de chaleur, d'un éclat mort, mais insoutenable, comme si le soleil s'était liquéfié, dans l'épaisseur des nuages, sur toute l'étendue de la calotte céleste."...
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Dans les trains
Tous ces visages entrevus dans les trains, comme des bulles, des effluves, des évaporations. (De mémoire : ce passage du Journal de Kafka où il évoque un jeune homme assis dans un tramway, éperdu d'amour qui s'échappe, et alors, écrit Kafka, "ne subsiste...
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l'encre et la nuque
Dans un entretien avec Marguerite Duras qui l’interroge, le peintre Francis Bacon dit que c’est la tache qui arrive par accident qui est le point de départ du tableau. Ici, sur ce portrait, tout est parti aussi de la tache noire, à gauche, qui a coulé...
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Le bruissement du vent
Hier, journée Camus à Panelier, commune du Mazet-Saint-Voy, en Haute-Loire. Lectures d'extraits de La Peste, de Noces à Tipasa, du Premier homme et dans les arbres, le bruissement du vent. On aurait cru entendre un film de Téchiné. (Cliquer sur le dessin...
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Les bords de plage
Le gros chien est assis sur la plage, face à la mer. Il fixe le mouvement des vagues, le reflux de l’eau avec son halètement régulier qui fait un bruit de locomotive et sa queue enluminée par les cristaux de sable. Echo d'écho, Thomas Groslier : http://...
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Nabokov, histoire d'un autre Franz et de sa vieille logeuse
" Franz suivit la vieille dame au premier étage. Elle le conduisit à une chambre où il faisait sombre. Elle repoussa vivement les volets, ouvrit vivement le bas de la table de nuit pour vérifier si le pot de chambre était bien à sa place. Elle sortit...
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Marguerite Duras, les coulées neigeuses
"Le jour se levait. Je me souviens bien : la brume du parc a été traversée tout d'un coup de longues coulées neigeuses. Presque en même temps les coqs de la basse-cour ont chanté et, de la route de Ziès, est arrivé le crissement des roues d'une charrette."...
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Embrouillamini
(cliquer sur les dessins pour les agrandir) Cesario l'embrouillé L'homme sombre La ligne claire contre les hachures. L'affrontement est ancien, porteur de toute l'histoire de la bande dessinée du 20ème siècle et, au-delà, de toute l'histoire de l'expression...
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Le siècle Lévi-Strauss
Claude Lévi-Strauss a toujours refusé de se définir comme un explorateur. Prétendre explorer le monde, c'est déjà affirmer une intention de suffisance, c'est déjà prétendre pouvoir y exercer une préséance. C'est ignorer que le monde est déjà habité par...
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Les boutons dorés
"L'uniforme, qui n'était pas tout neuf lorsqu'il l'avait reçu, n'était donc pas de la première propreté, malgré le soin qu'en prenaient la mère et la soeur, et pendant des soirées entières, Gregor restait assis à regarder le vêtement couvert de taches,...
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L'homme embué
Ce dessin qui évoque Franz Kafka reprend les portraits photographiques bien connus. De Prague à Vienne, en passant par Venise, Marienbad et Berlin, il est impossible de penser Franz Kafka en couleurs. Partout où Kafka pose ses pas, partout, il hante les...
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La danseuse Eduardowa
Franz Kafka évoque dans son Journal la danseuse qu’il a vue dans un théâtre à l’occasion d’une tournée du Ballet impérial de Russie à Prague. D’elle, il écrit qu’elle n’est pas si belle au naturel, à l’air libre, un peu lourde et engoncée dans des jupes...
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la logeuse
Franz Kafka évoque à plusieurs reprises, dans son Journal, le personnage de la logeuse, à la jupe noire très droite. La dame exige des locataires très tranquilles, qu'ils ne commettent aucun désagrément sonore. « Très, très, très calmes insiste-t-elle,...
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agnès v
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Je(S) de Denis Guillec
Vient de paraître aux éditions des Carnets du Dessert de Lune, Je(S) de Denis Guillec dont j'ai réalisé le dessin de couverture. Je(S). Denis Guillec. Couverture Gilbert Pinna. Préface Sylvie Durbec. Poésie. Collection Pleine Lune. Illustration de couverture...
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Le blog comme un climat
Ce blog existe depuis plus de six mois... et je comprends qu'un blog est comme un climat. Publier et accueillir, parce que les deux sont absolument liés. Que dès l'ouverture de la page d'accueil -la bien nommée- vibrent l'air, les frimas, la température...
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charlie
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les aventures de la dialectique
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la pergola
Longtemps, j'ai ignoré le sens du mot. Alors, j'ai tout imaginé. Et puis, j'ai su. Et alors, là, bien sûr...
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la nuit jazzy
(cliquer sur les dessins pour faire vibrer la nuit jazzy et dérouler le diaporama)
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se redresser, firent-ils
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volare
volare, firent-ils.
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les bras croisés
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dans le jardin
(cliquer sur le dessin)